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lundi 27 août 2012

Hôpital du Sacré-Coeur



L'hôpital du Sacré-Cœur de Montréal (HSCM) est un hôpital de Montréal fondé en 1898. Il s'agit d'un établissement francophone situé dans l'Ouest de Montréal, sur le boulevard Gouin depuis 1926. Son nom fait référence au Sacré-Cœur.
Il est l'un des 6 centres hospitaliers universitaires affiliés à l'Université de Montréal. Il est l'un des 4 centres ambulatoires principaux de Montréal.
Son centre de recherches s'intéresse principalement aux domaines suivants: la génétique et épidémiologie des maladies rénales, les neurosciences-santé mentale, la santé cardiovasculaire, la santé respiratoire et la traumatologie-orthopédie.(Wikipédia)

Avant l'hôpital du Sacré-Coeur, il y avait l'hôpital des Incurables, fondé en 1897 et détruit par les flammes en 1923.

Hôpital des Incurables au début du XXe siècle.
Source : Source : Archives de l’HSCM


Les dames laïques qui travaillent aurprès des incurables
Source : HSCM


Suite aux efforts des soeurs Georgiana et Léontine Généreux, l'hôpital des Incurables voit le jour dans une petite maison du Plateau-Mont-Royal avec pour mission « d'accueillir les malades pauvres et «incurables» : cancéreux, tuberculeux, invalides et autres malades indigents n'ayant aucun espoir de guérison et ne pouvant trouver place dans les hôpitaux».
Ayant dû affronter des maladies et faisant face à un financement très difficile, le personnel de ce petit hôpital fut confronté à une première grande difficulté et c'est alors que Mgr Bruchési demanda aux soeurs de la Providence, de prendre la relève des demoiselles Généreux en 1899.  C'est finalement en 1900, que les soeurs feront l'acquisition du monastère des Soeurs du Précieux-Sang (angle Décarie et Chemin de la Côte-Saint-Luc).  Le nouvel hôpital fut inauguré en 1902 et pouvait accueillir de 350 à 375 malades.  (http://histoireplateau.canalblog.com/archives/2008/11/03/11222789.html)


Hôpital des Incurables
Source : BANQ

L'hôpital des Incurables fut malheureusement détruit par le feu en mars 1923.  Les soeurs de la Providence se portèrent par la suite acquéreure d'un terrain à Cartierville et elles y construirons l'édifice que l'on connaît aujourd'hui, conception des architectes Viau et Venne.  L'actuel hôpital du Sacré-Coeur fut inauguré en 1926.  De 1923 à 1926, plusieurs malades résidèrent dans une aile arrière qui avait été épargnée par le feu.  Ce bâtiment existe toujours. (http://histoireplateau.canalblog.com/archives/2008/11/03/11222789.html)
 
Repères historiques:

1897 (mai)Fondation de l’Hôpital des Incurables
1897 (août)Accueil de la première patiente, Joséphine Jacques
1898Déménagement de l’Hôpital au centre-ville de Montréal, le 1er juin, soit le jour de la fête du Sacré-Cœur. La capacité d’accueil est de neuf lits
1899 (mars)Déménagement au 1116, rue Saint-Denis, entre les rues Marie-Anne et Mont-Royal. La capacité d’accueil est de douze lits
1899Prise en charge de l’établissement par les Sœurs de la Providence, à la demande de Mgr Bruchési
1900Déménagement de l’Hôpital des Incurables sur le boulevard Décarie. L’Hôpital compte désormais 375 lits
1919Fondation du Sanatorium Albert-Prévost
1922Ouverture de l’École des infirmières
1923Incendie qui détruit l’Hôpital des Incurables
1923Achat d’un terrain de la ferme Gohier-Lapierre à Cartierville et construction de l’Hôpital du Sacré-Cœur de Montréal (HSCM)
1923 à 1926Relocalisation des patients dans une aile épargnée par le feu pendant la construction
1926Inauguration du nouvel hôpital sur le boulevard Gouin Ouest (site actuel). Le traitement des tuberculeux devient la spécialité de l’établissement qui est considéré comme un sanatorium. Il devient alors le plus important centre d'enseignement au Québec dans le domaine des maladies pulmonaires
1931Diversification des activités de l’établissement avec l’ouverture de nouveaux services
1931Le Dr Édouard Samson met sur pied le Département d'orthopédie
1933Le Dr Normand Bethune fonde le premier service de chirurgie thoracique francophone au pays
1950Fondation de l’École des infirmières auxiliaires, la première au Québec, au Sanatorium Albert-Prévost
1954L’HSCM devient un hôpital général
1955Le Sanatorium Prévost devient l’Institut Albert-Prévost
1958Accueil des trois premiers résidents à l’Institut Albert-Prévost
Début des années 1960Aménagement d’une nouvelle entrée principale au rez-de-chaussée
1961Accueil des étudiants en médecine (externat) à l’Institut Albert-Prévost
1973Affiliation à l’Université de Montréal pour l’enseignement de la médecine et des sciences de la santé
1973Fusion de l’Institut Albert-Prévost et de l’HSCM. L’Institut devient le Département de psychiatrie de l’HSCM, sous l’appellation pavillon Albert-Prévost
Désignation de l’HSCM comme centre tertiaire de traumatologie pour l’île de Montréal et le nord-ouest du Québec





Hôpital du Sacré-Coeur
Source : HSCM


 
Entrée principale, Hôpital du Sacré-Coeur, Cartierville, 194?
Carte postale.


Hôpital du Sacré-Coeur, Cartierville, carte postale, 19?

En 1923, la Communauté des Sœurs de la Providence décide de construire cet hôpital pour remplacer celui qui avait été incendié à Notre-Dame-de-Grâce, la même année. Les plans de cet établissement ont été conçus par les architectes Dalbé Viau et Alphonse Venne, qui ont aussi réalisé ceux de l’Oratoire Saint-Joseph du Mont-Royal et du Collège Jean-de-Brébeuf. Les ailes se rejoignent en un noyau central, ce qui rappelle l’allure générale de la prison de Bordeaux. D’abord un hôpital pour tuberculeux et incurables, il avait l’avantage d’offrir air pur et soleil aux malades souvent venus des villes. Le docteur Norman Béthune y œuvra de 1933 à 1936. Il s'intéressait alors au traitement de la tuberculose et à la chirurgie thoracique. Il inventa ou redessina plusieurs instruments médicaux ou chirurgicaux, dont certains sont exposés dans la bibliothèque du pavillon principal d’ailleurs nommée en son honneur. Il a aussi professé en Chine où il est encore aujourd’hui considéré comme un héros national. Le président chinois Mao Zedong écrit même un hommage intitulé « En mémoire de Norman Bethune » dans lequel il loue l’esprit internationaliste et l’altruisme du docteur. Quant à l’hôpital, il est graduellement transformé en hôpital général à partir de 1950. En 1973, il se fusionne à l’Institut Albert-Prévost, une institution d’avant-garde qui a profondément marqué l’évolution de la psychiatrie.(Ville de Montréal)


Pédiatrie, 1920-1940
Source : HSCM


Hôpital du Sacré-Coeur, carte postale couleur, 19?


Hôpital du Sacré-Coeur, Cartierville, carte postale, 19?


Entrée principale, Hôpital du Sacré-Coeur, Cartierville, 19?
Carte postale.


Sallede cours, 1926,
Source : HSCM


Salle de radiologie, 1926
Source : HSCM


Salle d'opération en 1926.
Source : HSCM


Chambre de patient, 1926.
Source : HSCM


Cuisine en 1926.
Source : HSCM


Bureau du directeur et de l'admission
Source : HSCM


Accueil de l'hôpital du Sacré-Coeur
Source : HSCM


Cafétéria
Source : HSCM


Hôpital du Sacré-Coeur, 1930.
Source : HSCM


Hôpital du Sacré-Coeur, Cartierville, 194?
Carte postale


Hôpital du Sacré-Coeur, Cartierville, 194?
Carte postale


En 1954, l’HSCM devient un hôpital général. C’est en 1955, avec la bénédiction du cardinal Paul-Émile Léger, que s’ouvre un premier département médical : l’obstétrique.
Source : HSCM


La pharmacie de l'hôpital du Sacré-Coeur, avant 1955.
Source : Source : Archives des Sœurs de la Providence

Le Québec en meilleure santé
Malgré les faiblesses du système de santé québécois, les conditions sanitaires s'améliorent grandement au Québec après la Seconde Guerre mondiale (1939-1945). Ainsi, alors qu'en 1941, la tuberculose tue près de 81 personnes sur 1000, en 1961, les décès liés à cette maladie ne sont plus que de 7 sur 1000. Ces gains sur la maladie sont en partie dus aux progrès de la recherche médicale et à l'utilisation de nouvelles technologies. C'est à cette époque, par exemple, que l'utilisation d'antibiotiques est généralisée. Ces nouveautés exigent des médecins et des infirmières une formation plus poussée. La période de l'après-guerre est également celle où le Québec construit le plus d'hôpitaux. Leur nombre fait plus que doubler entre 1945 et 1960. À la fin de cette période, la médecine se pratique généralement à l'hôpital. L'un des meilleurs exemples de cette nouvelle situation est la médicalisation des naissances. Le nombre de femmes qui accouchent à l'hôpital connaît une progression fulgurante, passant de seulement 16 % en 1940 à plus de 98 % en 1965. (Musée McCord)



Entrée principale, Hôpital du Sacré-Coeur, 1960.
Source : Archives de l’HSCM

Années 1970. Les premiers signes de transformation majeure de l’établissement se manifestent avec l’ouverture du département de traumatologie, d’une salle d’urgence et d’un service de chirurgie plastique. Avec l’arrivée graduelle de spécialistes, d’autres services médicaux s’ajoutent, dont la néphrologie, la médecine nucléaire et l’unité des soins intensifs. C’est en 1973 que l’HSCM  est officiellement affilié à l’Université de Montréal pour l’enseignement de la médecine et des  sciences de la santé et qu’il acquiert le statut de centre hospitalier ultraspécialisé de soins de courte durée. Durant cette même année, l’Institut Albert-Prévost se fusionne à l’HSCM pour devenir un pavillon consacré aux usagers requérant des soins psychiatriques


Pavillon Albert-Prévost
Source : HSCM

En 2008, l'hôpital compte 554 lits et emploie plus de 450 professionnels de la santé comptant parmi un personnel de plus de 3800 employés, dont plus de 1000 infirmières. Plus de 20000 hospitalisations y sont effectuées chaque année.


Le laboratoire de l'hôpital du Sacré-Coeur


Hôpital du Sacré-Coeur









Bibliothèque centrale - Edifice Gaston-Miron



Ancienne bibliothèque centrale de Montréal
Source : Wikipédia

L'édifice Gaston-Miron est le nouveau nom officiel de l'ancienne bibliothèque centrale de Montréal qui était la bibliothèque principale de Montréal avant la venue de la Grande Bibliothèque du Québec en 2005. L'édifice est situé au 1210 rue Sherbrooke Est, face au Parc Lafontaine. Il loge, depuis février 2009, le Conseil des arts de Montréal et le Conseil du patrimoine de Montréal. (Wikipédia)


Ancienne bibliothèque centrale, carte postale couleur, 19?


L’ancienne Bibliothèque centrale de Montréal, construite en 1914-1917, est l’œuvre de l’architecte Eugène Payette (1874-1959), qui a également conçu la bibliothèque Saint-Sulpice quelques années auparavant. Exemple exceptionnel d’architecture civique, cet édifice offre une colonnade monumentale sur la rue Sherbrooke ainsi que des intérieurs d’une qualité et d’une authenticité exceptionnelles, tant au niveau de la forme que des matériaux et des éléments décoratifs. Joyau de l’architecture Beaux-Arts à Montréal, la Bibliothèque centrale emploie le langage classique caractéristique de ce style, avec ses dix colonnes monolithiques légèrement galbées à chapiteau composite, son entablement et sa corniche ainsi que son parapet et sa balustrade. L’immeuble a conservé la majorité de ses éléments d’origine, dont les parements et les éléments de décor en pierre. L’annexe de la rue Montcalm, bien que d’architecture différente, date de la même époque que le corps principal.

La Bibliothèque centrale est la première bibliothèque publique et gratuite de langue française de Montréal. Elle témoigne de la démocratisation de la culture et de la lecture au début du XXe siècle, phénomène qui n’a cessé de croître depuis cette époque. L’immeuble est un point de repère dans le quartier en raison de son fort gabarit et de sa localisation, face au parc La Fontaine, qui lui donnent une grande visibilité. Par ailleurs, la Bibliothèque centrale constitue un équipement culturel majeur, voire emblématique, de Montréal. Bien qu’elle ait perdu sa vocation d’origine, elle est considérée comme un symbole de la vie culturelle et est connue de tous les Montréalais. (Ville de Montréal).


Bibliothèque centrale, carte postale, 1910.


Bibliothèque Centrale, carte postale couleur, 19?


Bibliothèque centrale, carte postale couleur, 19?


Bibliothèque Municipale, 1917.

En 1903, la première bibliothèque publique de Montréal ouvre ses portes et est logée dans les locaux du Monument national. En 1910, la Ville fait l'acquisition de la collection de Philéas Gagnon. La collection comprend environ 12 500 pièces qui sont des ouvrages sur l'histoire et la géographie de l'Amérique française ainsi que des incunables canadiens publiés entre 1764 et 1820.
L'ouverture de cette bibliothèque a été retardée à plusieurs reprises, et même compromise, à cause des réticences de l'évêque de Montréal, Mgr Paul Bruchési, qui s'opposait à la fréquentation d'un lieu public considéré comme un outil de propagande anticléricale.
Faute de place, la Collection Gagnon est entreposée dans les chambres fortes de la Royal Trust. La bibliothèque déménage en 1911, dans les locaux de l'École technique de Montréal. Malgré tout, la Collection Gagnon n'est toujours pas accessible au public. Suite à l'intervention de l'échevin Victor Morin, la Ville s'engage à faire construire un bâtiment pour loger la bibliothèque.
Le bâtiment est dessiné par l'architecte Eugène Payette, concepteur de la Bibliothèque Saint-Sulpice. La construction commence en 1914 et l'inauguration officielle a eu lieu le 13 mai 1917 en présence du maréchal français Joseph Joffre. (Wikipédia)


Bibliothèque municipale, 1931.
Source : Archives de la ville de Montréal

Bibliothèque centrale, 1937.


Parade Saint-Jean-Baptiste devant la Bibliothèque Municipale, 1937.


Le 18 novembre 1941, une bibliothèque pour enfants est ouverte dans le sous-sol de l'édifice. En 1947, une cinémathèque s'y installe. En 1984, une annexe à la Bibliothèque Centrale est aménagée à quelques mètres de l'édifice, pour pallier le manque de plus en plus criant d'espace. Durant la seconde moitié des années 1980, le gouvernement du Québec rationalise son engagement envers les bibliothèques, ce qui complique les perspectives d'obtenir d'un nouveau bâtiment. En 1993, la Bibliothèque entreprend des rénovations importantes et doit fermer ses portes pour une période de trois ans. La cinématique et la Centrale-annexe sont fermées, en 1996 suite à des compressions budgétaires. En mai 1996, le Comité sur la Bibliothèque centrale de Montréal remet un rapport recommandant un éventuel aménagement au centre-ville. Également, pour pallier la situation, le Comité recommande l'ouverture d'un avant-poste de la Bibliothèque centrale axé sur une bibliothèque électronique, un centre emploi-carrière, un service aux adolescents et une phonothèque. Alors que le gouvernement du Québec a un problème d'espace similaire avec la Bibliothèque nationale du Québec, des pourparlers s'entament avec la ville de Montréal pour évaluer la pertinence de déménager les deux collections sous un même toit.
Le 25 mars 2005, un mois avant l'ouverture officielle de la Grande Bibliothèque du Québec, la Bibliothèque Centrale ferme ses portes après 88 ans d'existence. La bibliothèque pour les jeunes déménage en janvier 2009, dans de nouveaux locaux adjacents à l'Association sportive et communautaire du Centre-Sud. (Wikipédia)


Bibliothèque des enfants, 1940.

Après plus de 18 mois de travaux et un investissement de 3,1 millions $, on inaugure en février 2009 le nouvel espace rénové qui portera désormais le nom du poète Gaston Miron. L'édifice Gaston-Miron loge désormais le Conseil des arts de Montréal et le Conseil du patrimoine de Montréal. Il accueille l'organisme Diversité artistique Montréal et comprend des salles de répétition, dont celles des Ballets jazz de Montréal. L'immense atrium sert, quant à lui, d'espace d'exposition.(Wikipédia)


Intérieur bibliothèque municipale.
Source : Photo Jacques Grenier, Le Devoir.


Vitrails du plafond, Intérieur Bibliothèque Municipale


Ancienne bibliothèque municipale, façade nord, 2006
Source : Ville de Montréal


Ancienne Bibliothèque centrale de Montréal, façade nord 2006
Source : Ville de Montréal

Ancienne Bibliothèque centrale de Montréal, façade ouest, 2006.
Source : Ville de Montréal


Ancienne Bibliothèque centrale de Montréal, façade ouest, 2006.
Source : Ville de Montréal






 

mercredi 22 août 2012

Le cimetière Mont-Royal

Le cimetière Mont-Royal est l'un des premiers cimetières ruraux d'Amérique du Nord. Il a reçu la mention de site national historique en 2000. Les 165 acres du cimetière sont aménagés sur le versant nord du mont Royal. Les terrasses, jardins et sentiers du site offrent aux promeneurs la possibilité d'observer quelque 145 espèces d'oiseaux ainsi que des arbres centenaires. Des visites historiques guidées y racontent la vie trépidante des grands disparus du siècle dernier.


Entrée du cimetière du Mont-Royal, 1866.


Entrée du cimetière Mont-Royal, Montréal, QC, vers 1870
    

Porte du cimetière, 1895.
Source : Wikipédia

Situé sur le versant nord du mont Royal, les collines et les vallées du magnifique Cimetière Mont-Royal offrent une surprenante succession de paysages sur ses 165 acres. Le Cimetière Mont-Royal, un des premiers cimetières ruraux de l’Amérique du Nord, fût incorporé in 1847 sous une Loi du Parlement Provincial du Canada. Il a suivi la tendance américaine du milieu des années 1800 qui déménageait les cimetières urbains à la campagne pour profiter des grands espaces et combiner l’horticulture et la commémoration. Le Cimetière Mont-Royal a donc été créé tel un grand jardin et par son emplacement dans les hauteurs, il a réalisé la visée grandiose des grandes nécropoles : Une cité des morts qui surplombe et veille sur la cité des vivants.


Cimetière Mont-Royal
Propriétaire : Montreal Cemetery Co.
Première inhumation en 1852
Dimension : 67 ha soit 35% de la superficie du parc du Mont-Royal
La congrégation juive Temple Emanu-El est intégrée au Cimetière Mont-Royal depuis 1890.
Plus de 190 000 personnes y ont été inhumées.


Fondé en 1852 par la communauté Protestante de Montréal, le Cimetière est un organisme privé sans but lucratif. Le Cimetière est administré par 21 Directeurs élus en tant que représentants des six confessions fondatrices et il est ouvert aux personnes de toutes confessions et races. De plus, les administrateurs se sont engagés à offrir des droits d’inhumation à perpétuité pour protéger les sites de sépultures et empêcher leur abandon, ou leur réutilisation. Depuis sa fondation, la Charte du Cimetière n’a jamais été modifiée et elle stipule toujours que tous les profits doivent être réinvestis pour l’amélioration et l’embellissement de la propriété.(http://www.mountroyalcem.com/index.php/fr/nos-cimetieres/cimetiere-mont-royal.html)


Caveau, cimetière du mont Royal, Montréal


Mausolée de Molson, cimetière Mont-Royal, Montréal, QC, 1866
    

Mausolée de Molson, cimetière Mont-Royal, Montréal, QC, 1866
    

Pierre tombale d'Edward Sharpe, cimetière Mont-Royal, Montréal, QC, 1872
    

Cimetière Mont-Royal
Source : Flickr


Cimetière Mont-Royal, Montréal, QC, vers 1895

Cimetière Mont-Royal, Montréal, QC, vers 1895


Le lot du colonel Hamilton au Cimetière Mont-Royal, Montréal, QC, vers 1905

Entrée du cimetière Mont-Royal, Montréal, QC, vers 1910
Source : http://www.mccord-museum.qc.ca/fr/collection/artefacts/MP-0000.1934/
    

En 1847, la Compagnie du Cimetière Mont-Royal, issue de la communauté protestante de Montréal, est constituée. En 1849, touchée par la fièvre typhoïde et d'autres problèmes d'hygiène publique, la communauté protestante anglophone, qui représente alors un tiers des Montréalais, est de plus en plus préoccupée par d’éventuelles épidémies et désire aménager des lieux de sépulture à la campagne pour éloigner les morts de la population. Dans les années 1850, certains propriétaires du village d’Outremont lotissent leurs terrains pour la revente. Dans cette foulée, la Compagnie du Cimetière Mont-Royal acquiert, en 1851, une section du mont Royal appartenant à la ferme Spring Grove du Dr McCulloch afin d’y établir un cimetière.

En 1852, la mise en chantier du cimetière débute, selon les plans des paysagistes américains James Sidney et James P. W. Neff. Dans l’esprit romantique des cimetières britanniques et américains ruraux du XIXe siècle, les concepteurs créent des aménagements à l’anglaise aux accents pittoresques. Les voies sinueuses de la nécropole tiennent compte de la topographie accidentée des lieux en s’implantant sans perturber le caractère naturel. Des îlots de formes variées sont agrémentés de nombreux arbres, bosquets et étangs. C’est cette même année que le cimetière accueille sa première sépulture. (Grand répertoire du patrimoine bâti de la ville de Montréal).


Pierre tombale, Olivia Drewe Graves, cimetière Mont-Royal, Montréal, QC, vers 1910
    

Cimetière Mont-Royal, Montréal, QC, vers 1920
  

Cimetière Mont-Royal, Montréal, QC, vers 1920
  

 Chemin de la Forêt (chapelle du cimetière Mont-Royal)
Cette salle d’accueil et maison de gardien est l’œuvre de l’architecte John William Hopkins. Construite en 1862, elle s’inscrit dans un ensemble architectural d’influence néogothique avec le portail d’entrée situé à ses côtés. Ses murs en pierre, la forme de son toit couvert d’ardoise et son clocher en bois contribuent à son cachet rural médiéval.


 
Monument Thomson


Cimetière Mont-Royal


Chemin de la Forêt (bureau administratif du cimetière Mont-Royal)
L’ancienne résidence du régisseur, construite dans les années 1860, est rebâtie en 1901 à la suite d’un incendie. Ce bâtiment, actuellement utilisé pour l’administration du cimetière, s’inscrit dans un ensemble architectural en pierre grise. La ligne irrégulière de son toit en pente ainsi que ses pignons rehaussés de faux colombages lui confèrent une allure de maison rurale anglaise de style Tudor


 Chemin de la Forêt (crématorium du cimetière Mont-Royal)
Ce complexe est érigé en 1901 selon les plans de l’architecte Andrew T. Taylor. En plus d’inclure des charniers, un grand espace vitré nommé le jardin d’hiver ainsi qu’une chapelle, le bâtiment accueille un four crématoire. Les contreforts, disposés sur les pourtours du bâtiment, ainsi que la forme ogivale des ouvertures rattachent ce bâtiment à l’influence néogothique. Le complexe original subit des modifications importantes en 1983-1984 alors qu’une deuxième chapelle d’allure contemporaine ainsi qu’un columbarium sont annexés au bâtiment existant, selon les plans de l’architecte Kenneth Ian Robb.


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